Le burn-out n’est pas seulement un excès de travail
L’excès de travail n’est pas l’unique cause du burn-out, contrairement à ce que l’on croit.
Lorsque notre vie est équilibrée, nous sommes capables de fournir des efforts énormes, sans aucun danger pour notre santé. L’être humain possède beaucoup de ressources et lorsqu’elles sont bien gérées, on peut parler de performance.
En plus du surmenage, les « conflits de territoire » dans l’entreprise
Les conflits de territoire sont un facteur aggravant dans le processus de burn-out.
Autrement dit, il y a des tensions, des problèmes avec les collègues ou les supérieurs.
Or, avec la déshumanisation du travail, les problèmes de « territoire » sont de plus en plus nombreux.
C’est un des facteur qui s’ajoute au surmenage.
Soyez attentif au respect de votre territoire, parlez, défendez vos droits, criez si nécessaire.
Car rien n’est pire qu’une colère non-exprimée. Il est normal que l’injustice vous réveille la nuit.
Les angoisses finissent par mettre vos nerfs à vif et vous faire perdre vos moyens.
Les conflits, les tensions, les colères, le ressentiment, prennent beaucoup d’énergie pour maintenir
une maîtrise et un calme apparent.
La non-reconnaissance des besoins de l’être humain
Le manque de valorisation du travailleur et la non reconnaissance du travail sont très fréquentes et s’ajoute à la perte de confiance.
Travailler toujours plus, sans tenir compte des besoins physiologiques humains est préjudiciable à sa santé.
Il est impossible qu’un travailleur fournisse un travail optimal sur la totalité d’une journée.
L’humain n’est ni comparable ni substituable aux performances d’une machine.
Les pauses, le repos sont nécessaires pour se ressourcer. S’aérer, rire, prendre le temps de réfléchir, permet d’avoir du recul.
Le cerveau n’en sera que plus imaginatif et productif ensuite.
Non seulement le bonheur au travail est possible, mais il est parfaitement compatible avec l’efficacité de l’entreprise.
Nous l’oublions trop souvent.